La pédiatrie devient plus intime et plus confortable

29 Juillet 2022 Infos santé

Le service de pédiatrie de l’AZ Sint-Maria Halle subit actuellement une métamorphose profonde. À cet égard, nous ne nous contentons pas de répondre au besoin de plus d’espace, nous tenons également compte des souhaits de nos jeunes patients et de leurs parents. La cheffe médicale du service, le Dr Stefanie Buysse, et l’infirmière en chef, Anne Demunter, commentent les travaux.

Les travaux dans le service de pédiatrie battent actuellement leur plein.

Le vendredi 1er avril, tout le monde était sur le pont en pédiatrie. En vue des transformations, le service entier a été transféré dans une aile du SP Cardiopulmonaire, dans le bloc C. Et cela a évidemment été très compliqué. « Nous avons dû faire des plans. Car nous nous sommes installés dans un service qui est en fait destiné aux adultes. Intégrer des enfants dans un service pour adultes n’est pas une sinécure, car leurs besoins sont différents. Nous y avons donc réfléchi sérieusement au préalable », explique Anne Demunter, infirmière en chef. « Mais il semble que les enfants ont été peu gênés par le déménagement. De nombreuses personnes nous ont également aidés. C’est appréciable. Nous sommes désormais habitués à notre hébergement temporaire, où il y a beaucoup de lumière et d'espace. C’est très agréable », explique Anne Demunter. 

Confort et convivialité

Entre-temps, l’ancien service de pédiatrie fait l’objet de travaux de construction et de transformation importants et est entièrement adapté aux besoins de notre époque. « Les enfants hospitalisés pour une longue durée – tout comme les parents qui passent la nuit auprès d'eux– ont besoin d’intimité, de tranquillité et de chaleur. C’est pourquoi les chambres individuelles, où le bruit et les pleurs des enfants sont moins gênants, sont privilégiées. Ces chambres possèdent également un look plus convivial, adapté aux enfants, avec des fauteuils douillets et une décoration chaleureuse », précise la cheffe médicale du service, le Dr Stefanie Buysse. 

« Les enfants un peu plus âgés peuvent également compter sur un Internet opérationnel. Regarder Netflix dans la chambre n'est donc plus un problème. Une literie confortable est aussi proposée aux parents, juste à côté de leur enfant ».

Dès un certain âge, les enfants, comme leurs parents, aiment avoir leurs propres sanitaires. « Pour tenir compte de ce besoin d’intimité, toutes les chambres individuelles sont équipées d’une salle de douche et d’une baignoire pour enfants. Après la rénovation du service de pédiatrie, les enfants et leurs parents bénéficieront donc de plus d’infrastructures hôtelières », explique Anne Demunter. Et c’est important. En effet, l'arrivée d'un enfant à l’hôpital s’accompagne toujours de nombreuses inquiétudes et questions. Mais un environnement agréable et le sentiment d'être à la maison peuvent évidemment apporter l'apaisement nécessaire.

Le service de pédiatrie est temporairement hébergé au SP Cardiopulmonaire (bloc C).

Les examens se déroulent également dans un cadre plus agréable

Les locaux destinés aux services ambulatoires (où ont lieu notamment les prises de sang et les examens) sont également en cours de transformation. « Plus d’espace, plus de confort et plus d’intimité sont ici aussi les maîtres mots de la rénovation. Après les transformations, les personnes qui viennent uniquement passer un examen arriveront par une entrée séparée. De cette manière, elles ne perturbent pas la tranquillité des enfants hospitalisés et de leurs parents. Cela n'était pas toujours possible auparavant. Une salle d’attente distincte et plus confortable est également prévue », déclare le Dr Buysse. « Nous espérons bien sûr pouvoir retourner le plus rapidement possible dans nos locaux habituels. Mais nous présumons que les travaux vont durer plusieurs mois. En outre, après la rénovation, la maternité sera d’abord hébergée temporairement dans notre service de pédiatrie rénové. Ce service fait également partie du plan des chantiers et fera bientôt l’objet d’une rénovation approfondie », conclut Anne Demunter.