Gériatrie: un travail unique et gratifiant
18 Novembre 2024 ActualitésLa Semaine des personnes Âgées se poursuit jusqu'au 24 novembre. Cette année encore, le thème est « Définissez votre propre histoire ». En effet, chacun souhaite conserver sa « propre identité » et son « propre moi », même lorsqu'il a besoin de soins aux personnes âgées. Il est donc important que les personnes âgées aient la possibilité d'exprimer leurs attentes et leurs souhaits. Une vision à laquelle AZ Sint-Maria tient également. Et c'est aussi ce qui rend le travail dans les unités de soins gériatriques particulièrement gratifiant et utile, comme le montrent les réactions du personnel et des bénévoles. Nous laissons certains d'entre eux s'exprimer.
La revalidation comme clé de la qualité de vie
Sandra Vlaemynck (kinésithérapeute):
« Pendant la gymnastique, les patients disent souvent que nous les
'remettons à neuf'. Que chaque pas en avant les encourage à
faire un pas de plus vers 'plus de liberté'. Certains considèrent
même la revalidation comme la clé de la qualité de vie. Il est
extrêmement satisfaisant de pouvoir jouer un rôle central
dans des développements aussi importants et positifs. »
Morgane Michiels (assistante logistique): « Nos patients sont généralement très reconnaissants. Lorsque j'entre dans la pièce avec un sourire, on me dit souvent combien cela fait du bien. Certains en profitent pour discuter avec moi pendant la distribution des sandwiches ou la préparation des lits. Ils parlent de l'actualité, de la vie, de leur famille, de leur travail et, oui, certains partagent encore leurs expériences de la guerre ! Même les patients atteints de démence se souviennent souvent de situations difficiles ou passionnantes du passé avec une grande clarté. Leurs histoires me donnent, à moi qui ai 30 ans, des informations particulièrement intéressantes et de véritables leçons de vie. »
Nous mettons l'accent sur ce que les
personnes âgées peuvent encore faire
Sanne Heremans (ergothérapeute):
« Une fois par semaine, nous cuisinons avec les patients. Soupe, gâteau ou tarte, nous mettons à profit, dans
la mesure du possible, les capacités restantes des patients. Nous aidons les personnes ayant des difficultés motrices à couper. Les participants vivent la cuisine comme une contribution significative de leur part et l'apprécient visiblement. »
Lies De Ridder (ergothérapeute): « La plupart d'entre eux, bien sûr, sont également heureux de quitter leur chambre pendant un certain temps et d'avoir des contacts avec d'autres personnes de leur âge et dans la même situation qu'eux. Par conséquent, il y a beaucoup de bavardages, de rires et de compliments. Lorsque nous discutons de l'actualité ou que nous évoquons des souvenirs en groupe, nous assistons souvent à des conversations intenses et chaleureuses. »
« Infirmière en gériatrie aiguë » (NL)
Le bénévolat : une situation gagnant-gagnant
Manuella Glibert (bénévole): « Lorsque j'ai moi-même été admise à l'AZ Sint-Maria, j'ai vu l'agitation qui régnait chez des compagnons de chambre âgés. Ils ne se souvenaient souvent pas si les fenêtres et les portes de leur maison étaient fermées ou si le chat avait assez à manger. Outre la douleur et la peur de l'avenir, ce sont des préoccupations légitimes qui empêchent les patients âgés de dormir. C'est alors que l'idée m'est venue, dès que j'ai été remise sur pied, de proposer mon aide au service de gériatrie.
En tant que bénévole, j'ai tout le temps d'écouter l'histoire du/de la patient(e) et de découvrir les préoccupations qui se cachent parfois derrière. J'entre sans uniforme, mais avec le sourire et je m'installe calmement auprès du/de la patient(e). Chaque histoire est unique et me permet de mieux comprendre les gens et l'humanité. Les personnes âgées, outre leur riche expérience, me procurent également une certaine tranquillité d'esprit. »
Nous laissons les gens s'exprimer de manière anonyme: « Les équipes kiné et ergo, ainsi que le personnel soignant sont très sympathiques dans ce service ! Ils me font du bien, à de nombreux égards. Grâce à leur influence positive, ils m'aident vraiment à me remettre sur les rails. En effet, j'ai été amené dans le coma en raison d'une double infection pulmonaire et j'ai dû être intubé. Un peu dur en somme. Mais regardez où j'en suis déjà : depuis hier, le respirateur a de nouveau été débranché et je me porte bien. Je peux même reculer, d'abord avec l'aide de deux accompagnateurs et maintenant d'un seul. À la maison, je faisais tout avec le fauteuil roulant... »